Biographie

Clo Baril passe son enfance en Anjou et son adolescence en Touraine. Son père, ingénieur des Pont et Chaussées, est également passionné de peinture qu'il pratique sous l'égide du peintre Paul Audfray.
A l'âge de huit ans, sous l'influence de sa mère, elle débute le violoncelle qu'elle pratiquera pendant 10 ans, ainsi que trois années de piano.
Tout en étudiant la musique, Clo Baril dessine et peint toute son enfance. A l'adolescence, elle s'initie au fusain et a déjà un goût prononcé pour la peinture à l'huile, elle fréquente les cours du soir aux Beaux Arts de Tours et s'y inscrit à l'age de 16 ans.

Dans les années 60, elle rencontre Marinette Mathieu, élève de Bissière à L'Académie Ranson, et intègre son atelier qu'elle fréquentera pendant de longues années. Bien que les toiles de Marinette Mathieu soient résolument abstraites, elle prodigue à ses élèves un enseignement rigoriste. Elle exige d'eux la maîtrise des bases classiques qui, selon elle, doit précéder l'apprentissage de l'abstraction. Ce n'est donc que progressivement qu'elle encourage ses élèves à déstructurer leur peinture et à, disait-elle, "voir selon l'esprit et non selon la forme". Ainsi, sous l'influence de cette dernière et de peintres comme : Vieira Da Silva, Gromaire, ou de Staël, Clo Baril apprend les exigences de l'abstraction et commence à façonner son style.

Au début des années 80, elle peint les premières "Sous-Marine" et aborde les thèmes "Ville Bleue" et "Ville de Nuit". Sa peinture, déjà orientée vers l'abstrait, laisse poindre les premiers traits des grand thèmes qui l'inspirent encore aujourd'hui. Elle débute ainsi les séries "Nature et Mouvement", "Nature et Architecture" et commence peu après ses premières expositions.

En 1985, elle rencontre Mylène Vignon, critique d'art, qui deviendra son attachée de presse et amie. Leur étroite collaboration l'amènera à exposer ses oeuvres dans des galeries parisiennes de prestige et à participer à des événements culturels internationaux : Exposition "Franco Qataria" en 2000, Salon "Europe Art 2002" à Genève, Exposition "La Philosophie du Rouge" à Gandia en Espagne...

En 1992, elle rencontre le peintre plasticien Jamal Lansari qui l'encourage à reconsidérer son style et à s'abstraire des influences qui l'ont guidée jusqu'ici. Bien qu'étant résolument adepte de la peinture à l'huile, elle commence à travailler différentes matières comme les pigments et la feuille d'or et créant ainsi une série de toile : "Ombre et Lumière", qui marquera une parenthèse originale dans l'évolution de sa peinture.

En 1996, elle rencontre le peintre Olivier Debré. Elle suivra les conseils du maître jusqu'à la mort de ce dernier. Celui-ci la poussera encore plus vers l'abstraction et la guidera autour de ce précepte : 
"il ne faut pas trop parler dans une toile, il faut laisser aux gens la liberté de penser" - Olivier Debré.
Ainsi la peinture de Clo Baril évolue : les lignes disparaissent, les formats s'agrandissent, elle peint ses premiers triptyques et complète la série "Nature et Mouvement".


A partir de 2001, Clo Baril revient à son thème de prédilection "Nature et Architecture", et peint les premières toiles d'une longue série : "New York". Celle-ci débute par des oeuvres à dominante rouge, orange et noire, où les buildings vacillent et semblent s'accrocher au ciel avec force. Par la suite les toiles s'éclaircissent, deviennent jaunes, bleues ou blanches, cette architecture longiligne si particulière qu'elle qualifie de "zen", semble s'apaiser peu à peu et retrouver une délicate majesté.
Elle révélera plus tard que la construction des célèbres "gratte-ciel" New Yorkais l'avait émerveillée et que la représentation si avant-gardiste de cette ville avait fait naître en elle l'un de ses plus grands rêves : se rendre au coeur de cette cité mythique, avant tout symbole de créativité et de liberté.

En 2004, en compagnie de Mylène Vignon (MVMA) et en présence de personnalités comme la navigatrice Florence Arthaud, elle adhère à l'association Sept Arts et Plus et participe au projet "Embarquement pour la Paix". Dans le cadre de cet événement, trois expositions sont organisées consécutivement à Aix en Provence, Haïfa et Jérusalem, suivies d'une vente aux enchères caritative présidée par Maître Cornette de Saint Cyr à l'Hôtel Georges V à Paris. Les bénéfices de ces manifestations serviront à financer un programme d'aide aux enfants d'un hôpital israélien et d'une école palestinienne.

Depuis 2006, Clo Baril expose principalement sur le thème "Nature et Architecture" et présente parfois ses oeuvres en compagnie d'autres artistes, peintres ou sculpteurs. Ses toiles sont également exposées au salon "Art Shanghai 2006" en Chine et au "3rd Moscow International Festival of Art " à Moscou en 2009.

En 2010, à la suite du séisme qui a ravagé l'île d'Haïti, Clo Baril fait don de plusieurs toiles qui seront vendues aux enchères à Paris dans le cadre de manifestations caritatives organisées au profit des sinistrés (Salle des Ventes Drouot-Montaigne, Musée de la Poste).